J'ai passé la norme CE

Dans un ancien article j'expliquais pourquoi il était difficile de vendre pour les enfants, notamment à cause du coût de la norme CE pour une petite entreprise.

 

 

Mon public cible étant pour le moment adulte je pouvais garder mes gammes pour adulte, mais dans un coin de ma tête trottait l'idée depuis des années de passer les tests en laboratoire pour faire valider la norme CE sur mes peluches. J'ai finalement franchi le pas et je suis fière de vous annoncer que j'ai obtenu la norme CE.

 

 

Pour ce faire, j'ai contacté plusieurs laboratoires en décembre 2023 afin d'obtenir des devis. Il faut choisir un laboratoire homologué par l’état.

 

En mai 2024 je choisis le laboratoire Intertek, et je prépare deux petites guerrières chauve-souris qui iront passer les tests. Après avoir été brûlées, étirées, lavées plusieurs fois d'affilée, et autres tests que je ne connais pas, mes peluches reviennent.

 

 

Et là l'information tombe : mes yeux, pourtant assurés sécuritaires par le fournisseur, ne passent pas les tests de traction et se décrochent à une valeur de 87.9 N et 88.9 N inférieurs à la limite de 90 N demandée par la loi.

 

Cela signifie que mes chauves-souris ne conviennent pas aux enfants de moins de trois ans.

(J'ai contacté le fournisseur, je vous tiendrais au courant)

 

 

Je ne vais néanmoins pas m'arrêter en chemin, mes peluches brodées sont validées, et moi je change de fournisseur pour les yeux sécuritaires avant de renvoyer deux nouvelles chauves-souris se faire tester (tout ceci vous l'aurez compris, a un coût).

 

Et cette fois-ci c'est la bonne, les nouveaux yeux passent les tests haut la main.

 

Je vais donc enfin avoir deux gammes comme je le souhaitais depuis quelques temps.

 

è Une collection "tout public", accessible de 0 à 150 ans (soyons fous).

 

 

 

è Une collection adulte, avec des thèmes plus matures (comme mes licornes assises, ou mes champignons). Cette dernière me permettra de m'amuser à créer des pièces de collection uniques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une des chauve-souris testée, la pauvre est devenue double-face